Comprendre les troubles du langage oral

Les troubles du langage oral sont des difficultés spécifiques d’apprentissage qui touchent le langage et la parole : le plus connu est la dysphasie, mais ces troubles peuvent prendre différentes formes et toucher plusieurs compétences. Quelles sont les solutions pour accompagner les élèves concernés ?

Les apprentissages sollicitent de nombreuses ressources cognitives. Ils se construisent peu à peu, par le processus d’essai et d’erreur, pour se consolider et s’automatiser, afin d’être ensuite réinvestis. Mais parfois, en dépit des efforts, du désir de réussir et de la volonté, certains apprentissages ne se mettent pas correctement en place. C’est le cas lorsque l’élève qui doit apprendre présente des troubles Dys, et plus précisément des troubles spécifiques à l’apprentissage du langage et de la parole. 

Quels sont les troubles du langage oral et quel impact ont-ils sur les apprentissages scolaires ? Quelles aides et quels aménagements mettre en place pour les élèves concernés ? Françoise Clairet et Émilie Martin, orthophonistes et autrices de plusieurs méthodes de lecture pour Hachette Éducation, vous fournissent des conseils et des solutions concrètes.

Cet article fait partie d’un ensemble consacré aux différents types de troubles de l’apprentissage. Il n’a pas pour objectif de poser un diagnostic mais d’informer un maximum sur ces différents troubles et de faire connaitre les moyens de compensation à mettre en place pour les élèves concernés. Retrouvez également Françoise Clairet et Emilie Martin dans ce webinaire consacré aux troubles du langage oral.

Quels sont les troubles du langage oral ?

Les troubles du langage oral sont caractérisés par des difficultés à acquérir et à utiliser le langage oral. Ils peuvent concerner l'une ou l'autre des composantes du langage oral, à savoir la prononciation, le vocabulaire, la syntaxe et la compréhension.

Les différents types de trouble du langage oral

Les différents types de troubles du langage oral peuvent être regroupés en fonction de leurs caractéristiques principales.

Le trouble d'articulation est constitué par l’incapacité à prononcer un phonème (ou plusieurs). Il peut être absent (po-te au lieu de porte), remplacé par un autre (S à la place de CH), ou mal réalisé (le cas du cheveu sur la langue, par exemple). Ce trouble peut être isolé ou associé à d’autres, auquel cas la prononciation s’en trouve fortement déformée. Il n’est pas systématiquement lié à une difficulté de discrimination phonologique : certains enfants prononcent mal un phonème mais l’écrivent correctement. Dans ce type de trouble, le vocabulaire et la syntaxe ne sont pas altérés. En général, la répétition n’est pas aidante, elle peut même être contre-productive et entrainer un effort articulatoire qui consolide une mauvaise position. La rééducation est possible et consiste à faire émettre le phonème correct avant de le généraliser. Sans rééducation, le trouble peut persister jusqu’à l’âge adulte.

Le retard de parole se caractérise par la difficulté à enchaîner différents phonèmes dont on dispose. C’est le cas d’un élève capable de prononcer le son [t] et le son [r] mais qui ne parvient pas à les associer pour le son [tr] par exemple. L’élève opère alors des omissions de phonèmes (cocodile à la place de crocodile), des ajouts (crocrodile), des inversions (bourette à la place de brouette), des simplifications (papluie pour parapluie) ou encore des élisions finales (poubè pour poubelle). Un retard de parole peut déformer de façon importante le discours de l’enfant quand les simplifications sont nombreuses ou associées à un trouble d’articulation. Dans le cas d’un tel trouble, la répétition peut améliorer la production, en incitant l’enfant à reformuler correctement – sans toutefois le faire systématiquement, pour ne pas atteindre le désir de communication ni favoriser un bégaiement. Le vocabulaire et la syntaxe ne sont pas altérés.

Le retard de langage atteint le langage dans les versants de l’expression et/ou de la compréhension. Il se caractérise par un vocabulaire réduit ou approximatif (utilisation de mots-valise pour désigner un ensemble de mots sémantiquement proches), une absence de phrases, des structures syntaxiques incorrectes, des verbes pas ou mal conjugués, des pronoms personnels mal employés ou absents et une méconnaissance des prépositions spatiales et temporelles. Enfin, il peut se traduire par des difficultés de compréhension. Le retard de langage peut donc affecter l’aspect syntaxique, lexical ou les deux. Il est en général associé à un retard de parole et à des troubles d’articulation, ce qui constitue une gène importante à la communication verbale. Françoise Clairet ajoute que bien souvent, ces enfants ne sont compris que par leurs proches. Certains, très conscients de leurs difficultés et donc très gênés, seront peu loquaces à l’école. D’autres en auront si peu conscience qu’ils n’hésiteront pas à s’exprimer devant un grand groupe et ne feront pas d’efforts pour mieux s’exprimer et se faire comprendre. 

Le bégaiement est un trouble de la communication qui affecte la fluence du discours, le débit de parole. Il se caractérise par :

  • Des répétitions de syllabes ou de sons
  • Des allongements de syllabes
  • Des blocages toniques à différents endroits (bouche, langue, larynx)
  • Des mouvements accompagnateurs : clignements d’yeux, mouvements de tête, grimaces…
  • Une perte du contact visuel

Le bégaiement est fréquent au cours du développement du langage, et dans 3 cas sur 4 il n’est que transitoire. Lorsqu’il s’installe, il constitue une entrave considérable à la communication et aux relations sociales. Il provoque une grande souffrance et des stratégies épuisantes pour le masquer. Il est difficile de trouver la bonne attitude face à un bègue. Le mieux est de le faire s’exprimer en individuel, sans le bousculer. L’objectif est de concentrer sur le contenu du discours et non sur la forme.

La dysphasie : définition de ce trouble grave

La dysphasie est un trouble structurel grave et durable du langage oral, chez des enfants intelligents et désireux de communiquer : ils vont chercher se faire comprendre par tous les moyens et peuvent se mettre en colère en cas d’échec. Ils ont été suffisamment exposés au langage oral et ne présentent pas d’autres pathologies qui pourraient expliquer ce trouble.
La dysphasie concerne 1% de la population scolaire. On distingue cinq types de dysphasie en fonction des marqueurs de déviance prédominants :
-    La dysphasie phonologique syntaxique : c’est la forme de dysphasie la plus fréquente. Elle se distingue par une hypo spontanéité verbale : ce sont des enfants qui parlent peu. Ils ont également beaucoup de difficultés à acquérir la syntaxe.
-    La dysphasie phonologique : elle présente beaucoup de points communs avec la syntaxique. Toutefois, les élèves concernés sont très fluents, bavard, avec un gros trouble phonologique dont ils ne sont pas toujours conscients. Ils sont sidérés de se voir en vidéo et de constater qu’on ne les comprend pas. Ils ont beaucoup de mal à retrouver des mots qu’ils connaissent pourtant et à acquérir la syntaxe. Ils ne sont pas améliorés par la répétition et l’effort.
-    La dysphasie réceptive : un trouble rare caractérisé par une difficulté à identifier les bruits familiers. Ces élèves entendent bien, mais ne reconnaissent pas les sons. C’est un trouble massif de la compréhension avec un temps de rééducation assez long, ce qui pose problème pour suivre le rythme en classe. Elle entraîne en général une dyslexie et une dysorthographie majeures.
-    La dysphasie mnésique concerne des élèves qui ne trouvent pas leurs mots, bien qu’ils les connaissent.
-    Le syndrome sémantique pragmatique : c’est une dysphasie caractérisée par un trouble de l’informativité. Ce sont des élèves qui communiquent, font des phrases, mais ne fournissent pas les informations nécessaires à la compréhension : il en résulte une grosse perte de sens. Ils présentent aussi souvent un trouble de l’évocation lexicale, ils ne trouvent pas leurs mots.
A cause de toutes ces difficultés, la dysphasie est un trouble grave qui entrave grandement la communication. En cas de dysphasie avérée, Emilie Martin préconise un apprentissage précoce du langage écrit car le support visuel qu’il constitue sera une aide importante pour développer le langage oral à la fois au niveau phonologique et syntaxique.

Conséquences en milieu scolaire

En fonction du trouble du langage rencontré, les répercussions en classe sont plus ou moins importantes. Parfois elles sont faciles à observer, car les élèves ont encore des troubles de l’expression orale. Mais il arrive qu’elles soient plus discrètes dans les apprentissages scolaires car le trouble oral aura été plutôt bien compensé.
Les élèves peuvent rencontrer des difficultés :

  • de compréhension : pour appréhender les consignes, les textes… tant à l’oral qu’à l’écrit. 
  • de mémorisation : ils ont une faible mémoire verbale. Retenir des consignes successives, des phrases longues, des poésies ou des séquences comme les tables de multiplication est difficile voire impossible, il faut passer par la mémoire visuelle ou sémantique
  • dans les prises de parole : réciter une poésie, présenter un exposé, lire un texte à voix haute…
  • de socialisation ou de comportement : les élèves concernés ont tendance à agir avant de parler ce qui peut être mal perçu. Ils vont pousser leurs camarades pour passer au lieu de demander pardon par exemple. Ils ne savent pas bien exprimer leur désaccord ou leur ressenti, et ne comprennent pas toujours bien ce qui est dit ou l’intention de leurs interlocuteurs. Il est important aussi d’expliquer le trouble à leurs camarades pour gérer au mieux leur quotidien.

Quelles sont les aides à l'apprentissage du langage oral ?

Des aides spécifiques peuvent être utilisées pour soutenir l'apprentissage du vocabulaire, la compréhension orale, la lecture et la grammaire chez les élèves présentant des troubles du langage oral.

Les aides à l’apprentissage du vocabulaire

L’apprentissage du vocabulaire est un des éléments essentiels à prendre en compte tant il a des répercussions au niveau expressif mais aussi au niveau de la compréhension orale et écrite – et ce dans toutes les disciplines. Il peut être travaillé de façon spécifique lors de leçons de vocabulaire ou abordé au cours de leçons dans lesquelles on acquiert de nouvelles notions et de nouveaux termes. Plusieurs types d’aides peuvent être mises en place :

  • des aides visuelles : schémas, dessins, photos, cartes mentales…
  • des aides kinesthésiques pour aborder les prépositions spatiales et temporelles
  • des aides sémantiques pour travailler les catégorisations

Certaines attitudes favorisent la constitution d’un lexique opérant :

  • s’attacher à la prononciation exacte du mot pour favoriser sa mémorisation sous forme correcte
  • reformuler la phrase lorsque le vocabulaire est imprécis
  • inciter les élèves à préciser leur pensée

Les aides à la compréhension orale

Beaucoup d’informations passent par l’oral, ce qui complique énormément la situation d’apprentissage des élèves atteints de troubles. Pour les aider, on sera vigilants de :

  • répéter et reformuler les consignes pour s’assurer de leur compréhension, et de proposer à quelques élèves de reformuler avec leurs mots (en individuel ou en petits groupes dans certains cas)
  • ralentir le rythme et le débit de parole
  • avoir une articulation claire, en accentuant les intonations
  • faire des pauses pour leur permettre de traiter l’information donnée
  • donner une seule information à la fois pour la même raison
  • s’assurer de la compréhension et de la qualité d’écoute
  • illustrer le propos par des expressions concrètes ou des exemples.
  • soutenir la leçon par des support visuels

Les aides à l’acquisition de la lecture

La lecture est un domaine d’apprentissage très impacté par les troubles du langage oral. La plupart des élèves concernés présentent de faibles capacités d’analyse phonologique et rencontrent alors des difficultés d’acquisitions du langage écrit. Les aides que l’on peut mettre en place sont assez similaires à celles présentées dans l’article consacré à la dyslexie :

  • Des aides visuelles (associer des images au sons) et kinesthésiques (gestes Borel-Maisonny) pour aider à la mémorisation de la correspondance grapho-phonémique, ainsi qu’au décodage et à la combinatoire.
  • la réduction de l’empan mnésique en passant par l’unité syllabique pour aider à l’automatisation de la lecture
  • le travail par sons contrastés en évitant d’opposer les sons susceptibles d’être confondus

Pour les élèves ayant des difficultés de compréhension (le niveau de compréhension écrite est en effet corrélé au niveau de langage oral), il sera essentiel de permettre l’acquisition d’un vocabulaire étendu et précis, de l’enrichir en réutilisant les mots dans différents supports, et d’utiliser aussi l’analyse grammaticale pour développer la connaissance de la langue. 

Les aides aux acquisitions grammaticales

Le support visuel peut être un moyen de compensation efficace. Certaines méthodes proposent la mise en exergue des éléments syntaxiques par la couleur ou bien par l’emploi de formes géométriques. La méthode des jetons, créée par Brigitte de Becque et Stéphanie Blot, en est un bon exemple. Maria Montessori a initié une approche assez similaire en utilisant des solides à manipuler, dont la forme et la couleur symbolisent les éléments syntaxiques. Les idéogrammes et les pictogrammes permettent également d’illustrer de façon visuelle les différents éléments grammaticaux d’une phrase

De façon générale, il est important de ne pas laisser l’élève mémoriser une structure incorrecte mais de reformuler systématiquement les énoncés syntaxiquement erronés pour permettre une meilleure mémorisation.

Les aides à la production écrite

Les difficultés rencontrées dans la production orale se répercutent tout naturellement sur la production écrite, d’où la nécessité de mettre en place des aides pour aider les élèves concernés à se représenter ce qu’ils veulent écrire.
Pour aider à la mise en mots :

  • les inciter à verbaliser au préalable ce qu’ils veulent écrire, en les aidant à reformuler si nécessaire 
  • leur proposer d’écrire des mots clés ou de dessiner les idées principales
  • les faire chercher dans l’énoncé ou le document les mots utiles pour formuler la réponse
  • leur fournir une liste de mots dans laquelle ils peuvent piocher

Pour aider à la production syntaxique, on peut leur proposer des phrases à compléter, à remettre dans l’ordre ou encore réutiliser les méthodes des jetons

Pour aider à la production de forme phonologique, plusieurs pistes :

  • proposer aux élèves de compter les syllabes avant de les transcrire
  • utiliser des supports visuels (gestes Borel-Maisonny, images référentes)
  • s’assurer de la bonne prononciation des mots à écrire

Les aides à la mémorisation

Il est indispensable de mettre en place des aides pour pallier une mémoire verbale déficitaire. Il peut s’agir d’aides visuelles : cartes mentales, schémas, illustrations, aide au repérage (par la couleur notamment) des éléments importants… Il est très important que les élèves restent acteurs des accompagnements qui leur sont nécessaires pour qu’ils puissent analyser ceux qui sont les plus efficaces sur eus et les mettre en place en autonomie.

Il est possible de faciliter la mémorisation en diminuant le nombre d’unités verbales à mémoriser (segmenter l’apprentissage d’un vers dans une poésie), voire la quantité totale (apprendre une partie d’une poésie, ou bien une poésie plus courte)

Quels aménagements pour compenser les troubles du langage oral en classe ?

Parfois, les aides mises à disposition des élèves concernés par les troubles du langage oral ne suffisent pas ou plus. Il importe donc de mettre en place des aménagements pour compenser ces troubles.

Enseigner à des élèves atteints de troubles du langage oral

De façon générale, l’objectif des aménagements est la réduction de la fatigue liée à la situation de double tâche, afin de permettre aux élèves de mobiliser toutes leurs capacités d'attention pour les tâches d'écoute et de compréhension. Quelques pistes :

  • proposer des supports visuels tels que les pictogrammes pour rappeler les consignes
  • fournir les supports de cours en amont
  • permettre de scanner les notes d’un camarade.

Comment matérialiser l’organisation temporelle ?

  • à l’aide de supports indiquant les étapes à suivre pour réaliser une tâche
  • à l’aide d’emplois du temps visuels à la semaine, à la journée ou à la demi-journée
  • avec des outils qui décrémentent de façon visuelle le temps qui passe (sablier, timer…) et permettent de construire la représentation du temps

D’autres moyens de compensation ont pour objectif de faciliter l’intégration de l’élève dans la classe. On pourra mettre en place un système de tutorat entre élèves volontaires, ou utiliser les temps d’APC pour permettre aux élèves en difficulté de verbaliser ce qui leur pose problème et trouver ensemble des moyens de compensation. Ce sera aussi l’occasion de présenter les troubles du langage oral à la classe entière pour faire régner une atmosphère de tolérance et d’entraide.

Enfin, la mise en mots et la compréhension des consignes peut demander un effort important. Cela entraîne une fatigabilité importante qui peut se manifester par de la lenteur. La pratique de la différenciation est ici cruciale : on pourra prendre en compte cette lenteur en donnant du temps supplémentaire ou en réduisant la quantité d’items par exercice

Quels aménagements pour les activités ?

Pour les activités de lecture, les aménagements sont identiques à ceux pour la dyslexie-dysorthographie :

  • ajouter un lexique, éventuellement illustré, à côté du texte étudié
  • proposer des énoncés simplifiés, de façon à ne pas empêcher la réalisation d’un exercice pour un problème de compréhension

Pour les activités d’expression orale, un moment forcément difficile à gérer pour les élèves du fait de leurs difficultés à construire leur pensée et à formuler leur réponse, certaines postures et attitudes peuvent faciliter la prise de parole :

  • instaurer une écoute active de la part de l’enseignant comme des camarades
  • respecter la parole de chacun et le tour de rôle
  • laisser à l’élève interrogé le temps de se faire une représentation mentale et de préparer sa phrase
  • faire l’ébauche du mot attendu en donnant la première syllabe ou en l’employant dans une phrase
  • poser des questions fermées en cas de réponse non intelligible.

Parfois, en dépit de la bienveillance et des aides instaurées pour faciliter la prise de parole en classe entière, la marche reste trop haute pour les élèves souffrant de troubles importants et avec une conscience accrue de leurs difficultés. Il peut être plus adéquat de leur proposer des situations de prise de parole dans un cadre plus restreint.

Quels outils pour les enseignants ?

Françoise Clairet et Emilie Martin ont réuni des outils et ressources pour vous permettre d’accompagner vos élèves concernés par les troubles du langage oral.

Les pictogrammes permettent d’illustrer les consignes ou de constituer des emplois du temps. Le site Orpheecole propose de nombreuses consignes en pictogrammes tandit que sur Recitpresco vous trouverez de quoi illustrer vos activités.

Pour adapter le vocabulaire, le logiciel Manulex et sa base de données lexicales peuvent être utiles : ils permettent de sélectionner le vocabulaire en tenant compte des âges d’acquisition.

Vous cherchez à présenter la dysphasie en classe entière ? Le blog de l’Académie de Versailles propose plusieurs vidéos sur les troubles dys.

Enfin, Emilie Martin et Françoise Clairet proposent des solutions concrètes tirées de leur expérience en tant qu’orthophonistes ainsi que des ressources à télécharger dans leur ouvrage Profession enseignant : accompagner les élèves dys-férents.

Pour conclure, il n’est pas nécessaire d’attendre que le diagnostic soit posé pour proposer des aides et des aménagements à un élève en difficulté. Les élèves ont tous un profil différent : il n’y a pas de manière unique de les accompagner. L’expérimentation et l’analyse sont clés pour déterminer ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas pour les vôtres.