La dyscalculie concerne les troubles spécifiques de l’apprentissage du calcul et du raisonnement logique ainsi que des difficultés dans l’acquisition de l’arithmétique et des compétences logico-mathématiques. La scolarisation d’un élève dyscalculique nécessite toujours la mise en place d’aménagements pour les aider au mieux possible, mais il est simple d’identifier ses difficultés et de trouver un moyen de compensation adéquat.
Dans cet article, nous commencerons par définir le trouble de la dyscalculie, puis nous mesurerons ses conséquences en classe et enfin nous vous proposerons des aides afin de faciliter l’apprentissage pour les élèves porteurs de ce trouble.
Françoise Clairet et Emilie Martin, orthophonistes, spécialistes des difficultés d’apprentissage et autrices de Accompagner Les Elèves Dys-férents pour Hachette Education, partagent leur expérience, vous donnent des pistes de réflexion et des outils concrets.
Cet article fait partie d’une série consacrée aux troubles de l’apprentissage. Il ne vise pas à permettre aux enseignants d’établir un diagnostic, mais à leur apporter un maximum d’informations sur ces troubles, leurs impacts et les adaptations possibles pour accompagner les élèves concernés. Pour aller plus loin, retrouvez également Françoise Clairet et Émilie Martin dans ce webinaire dédié à la dyscalculie.
La dyscalculie : définition et symptômes.
La dyscalculie est un trouble spécifique de l’apprentissage affectant le domaine de la logique, de la construction du nombre et des opérations mathématiques, chez un sujet normalement intelligent suffisamment stimulé au niveau cognitif. C'est un trouble durable et les sujets dyscalculiques restent décalés par rapport à la norme, même s'ils progressent.
Elle se distingue également par un certain nombre de particularités, avec des difficultés à la fois au niveau des représentations analogiques, verbales et symboliques.