Les modalités d’examen du bac et du brevet son souvent soumises à modification et il est donc facile de se sentir perdu. Préparer ses élèves efficacement demande une compréhension globale de l’épreuve.
C’est pourquoi Hachette Éducation a décidé de vous expliquer en quoi consiste le Grand Oral du baccalauréat.
Le Grand Oral du bac, qu’est-ce que c’est ?
Le Grand Oral est une nouveauté du bac depuis 2021. Cette épreuve compte pour 10% de la note finale du nouveau baccalauréat. Elle porte sur l’un des deux enseignements de spécialité choisis par l’élève en terminale ; ou bien sur les deux si l’élève le souhaite. Le coefficient du Grand Oral est de 10 pour les séries générales et de 14 pour les séries technologiques.
Il est intéressant de concevoir le Grand Oral comme un partage d’idées ainsi qu’un travail d’élocution et de conviction d’un oratoire. L’aisance à l’oral est aujourd’hui une compétence essentielle pour réussir dans ses études, sa vie professionnelle et pour s’affirmer dans la société en tant qu’individu et citoyen.
Comment se passe le Grand Oral ?
Le Grand Oral est une épreuve d’une durée de 20 minutes que vos élèves préparent dès la première. Le jour de l’épreuve, l’oral se fera face à un jury de deux professeurs.
On peut diviser le Grand Oral en trois étapes :
Étape 1 : L’introduction du sujet
Pour cette courte étape, l’élève dispose de 5 minutes pour expliquer le choix de son sujet et de sa problématique.
Au début de l'épreuve, le candidat présentera debout face au jury deux questions portant sur les deux enseignements de spécialité. Ces questions seront transmises au jury par le candidat sur une feuille portant le cachet de l’établissement d’origine et signée par les professeurs des deux spécialités.
L’une de ces deux questions sera choisie par le jury pour être traitée par l’élève. Il disposera alors de 20 minutes de préparation pour mettre en ordre ses idées et créer si besoin un support qu'il remettra au jury sur une feuille qui lui sera fournie. Cette fiche mémo lui permettra de noter quelques mots, de dessiner une carte mentale ou bien une équation.
Il n’aura pas accès à cette feuille ni à aucune note pour la suite de l’épreuve. Le jury disposera toutefois du mémo pour apporter un peu de soutien à l’élève si cela s’avère nécessaire (par exemple, si l’élève semble perdre pied.) Naturellement, on ne lui demande pas de faire du « par-cœur ». Ouf !