Votre établissement peut commander chez un libraire
"Ma Lilie chérie,
Je t'écris presque tous les jours et toujours pas de nouvelles de toi. Or, voici la dixième lettre que je t'envoie. Mes lettres sont confisquées. Bande de f... !"
Pour mieux restituer la misère des soldats et l'horreur des tranchées lors de la Grande Guerre, Bénédicte des Mazery, citant des lettres réelles de poilus comme celle-ci écrite par un certain Jo, imagine l'histoire de Louis Saint-Gervain, un soldat réformé pour blessure et affecté au service du contrôle postal. Le jeune homme va lire et devoir censurer toutes les lettres qui expriment la souffrance et la détresse des camarades restés au front. Mais peut-on rester indifférent à ces cris de désespoir qui sont des appels au secours?